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Rénovation énergétique : ce qui va changer en 2024

Rénovation énergétique : ce qui va changer en 2024

L’année 2024 s’annonce prometteuse pour la rénovation énergétique en France, avec trois annonces gouvernementales majeures. Premièrement, les copropriétés pourront désormais opter pour un éco-prêt à taux zéro collectif, simplifiant le financement des travaux. Deuxièmement, MaPrimeRénov’ bénéficiera d’une augmentation significative de ses aides, atteignant un budget de 5 milliards d’euros en 2024, avec des subventions pouvant aller jusqu’à 70 000 euros. Troisièmement, les aides pour les travaux monogestes vont diminuer au profit de la rénovation globale.

De nombreux facteurs peuvent influencer votre décision, notamment le prix, les caractéristiques de la maison et les avantages potentiels. À travers cet article, nous allons explorer les différentes raisons qui pourraient vous pousser à opter pour une maison nécessitant des rénovations.

#1 – Bientôt un PTZ pour les copropriétés 

Un amendement au projet de loi de finances pour 2024 en France permettra aux syndicats de copropriétaires d’opter pour un éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) collectif pour financer la rénovation énergétique de logements en copropriété.

Cette initiative vise à simplifier la décision sur les travaux nécessaires et à faciliter leur financement. L’amendement propose que l’éco-PTZ soit souscrit au nom de la copropriété, avec la décision prise à la même majorité requise pour les travaux correspondants (contre deux-tiers requis jusqu’à présent).

Concrètement, comment cela fonctionnerait ? Le remboursement de ce prêt serait intégré dans les charges de copropriété, ce qui réduirait le risque de défaut pour les banques. Les économies réalisées sur les coûts de chauffage compenseraient en partie les charges supplémentaires.

Cette mesure est considérée comme une solution simple et sans risque pour les banques, car c’est la personne morale (le syndicat des copropriétaires) qui emprunte. Actuellement, seules quelques institutions proposent ce type de prêts pour les copropriétés, mais ils sont complexes à mettre en place. L’amendement propose également d’associer ce prêt collectif à une assurance pour couvrir d’éventuels impayés.

#2 – Augmentation des aides pour MaPrimeRénov’

Le gouvernement français a prévu une augmentation significative des aides de MaPrimeRénov’ en 2024 pour stimuler la rénovation énergétique. Le budget alloué à MaPrimeRénov’ passera de 3,4 milliards d’euros en 2023 à 5 milliards d’euros en 2024, dans le but d’encourager les rénovations visant à améliorer le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) des logements de deux classes.

Les aides de MaPrimeRénov’ financeront des travaux jusqu’à 70 000 euros en 2024, contre 35 000 euros actuellement, avec une prise en charge de 90% pour les ménages les plus modestes et de 80% pour les ménages modestes. L’aide pour l’installation de pompes à chaleur passera aussi de 1 000 à 2 000 euros.

#3 – Diminution des subventions pour les travaux monogestes

À partir de 2024, le gouvernement français modifie la stratégie de soutien aux particuliers engagés dans des travaux de rénovation énergétique. MaPrimeRénov’ se concentrera sur les rénovations globales plutôt que sur les « monogestes » moins efficaces. Désormais, seuls les travaux de changement de chauffage seront éligibles, à condition que le logement ne soit pas classé F ou G en tant que passoire thermique.

Pour les rénovations d’ampleur visant une amélioration d’au moins deux classes du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), les ménages bénéficieront d’un accompagnement obligatoire et de primes plus élevées. Un tiers de confiance indépendant agréé par l’État, appelé « Mon accompagnateur Rénov' », guidera les ménages dans les démarches techniques, administratives et financières pour obtenir des aides et réaliser des travaux.

MaPrimeRénov’ soutiendra l’installation de pompes à chaleur, avec une augmentation de l’aide de 1 000 à 2 000 euros pour les ménages aux revenus modestes et intermédiaires. Cette aide pourra également être utilisée pour les travaux dans les « bouilloires thermiques », des logements sujets à la surchauffe en été, y compris l’installation de pompes à chaleur et d’autres solutions de refroidissement.

MaPrimeRénov’ sans accompagnement continuera d’être disponible pour les ménages dont le bâti est déjà énergiquement performant, mais l’installation d’une pompe à chaleur renouvelable sera obligatoire pour bénéficier de cette aide.

Pour conclure,

Pour accélérer la transition énergétique, le Gouvernement souhaite passer à la vitesse supérieure. Plusieurs réformes et amendements sont en cours de réflexion afin d’accompagner au plus vite les ménages français et les copropriétés dans la réhabilitation de leurs logements. 

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